André Schneider

lieutenant en 1915

Né le 16 septembre 1890 à Briey, Meurthe-et-Moselle, de Jean Schneider et Anne-Marie Krebs

Marié le 2 octobre 1915 à Bligny-le-Sec, Côte-d'Or, avec Mlle Eléonore Marie Déchanet

Décédé le 20 août 1971 à Rolampont

En 1903 il entre à l'Ecole Normale

Instituteur stagiaire à l'école Arago de Chaumont, puis à l'école Voltaire

Il quitte l'enseignement pour entrer dans la carrière militaire

Admis à Saint-Maixent

O.R. avec le 109e R.I. en 1914

Officier au 21e R.I. durant la guerre 14-18

Grièvement blessé le 30 septembre 1918

Chef de bataillon en 1921. 3e bataillon de Chaumont (21e)

En 1933 il est affecté au Ministère de la Guerre à la Direction de l'Infanterie.

Il prend part le 12 septembre 1938 au Conseil des Ministres :

" Nous sentions que l'heure était grave... Toute l'armée française et toute l'armée allemande ont défilé ainsi ce jour là devant nous. L'exposé de l'officier du 5e bureau (Contre-espionnage) fut particulièrement bouleversant... Nous étions parfaitement renseignés, jusque dans les plus petits détails sur le nombre, la composition et l'armement des unités allemandes et particulièrement sur les fameuses Panzerdivisionen, ainsi que sur les effarantes déficiences des nôtres...

" La réunion dura cinq heures. Elle fut dramatique, non seulement par le constat d'impuissance à laquelle nous étions parvenus, mais surtout par le lamentable spectacle que nous avait donné le Général Gamelin... totalement absent, il ne fit pas un geste, ne prononça aucune parole, ne posa aucune question, malgré les efforts des Généraux Georges et Colson pour le faire sortir de son mutisme qui confinait à l'inconscience la plus totale".

Le 8 septembre 1940 il est nommé commandant du 43e régiment d'infanterie alpine
cantonné à Marseille

Il quitte Marseille pour Périgueux le 18 août 1942 où il est nommé commandant militaire du département de la Dordogne

Entre dans la Résistance constituant un groupe de l'Armée secrète

Le 26 janvier 1944 une réunion des chefs de la Résistance se tient dans son bureau à la Préfecture

Arrêté le 18 février 1944, il est interrogé par la Gestapo puis reconduit chez lui

Le 3 mai 1944 il est une nouvelle fois arrêté et déporté à Bad-Godesberg via Limoges et Compiègne

Libéré il retrouve Rolampont et sa famille

Le 3 novembre 1945 il est nommé commandant du groupe de subdivision de Tarbes

Le 5 novembre 1945 il est promu général de brigade par le général de Gaulle (effet du 25.06 1943)

Il demeurera à Tarbes jusqu'à sa retraite le 16 avril 1946 au grade de général de division (3 étoiles)

Il s'installe définitivement à Rolampont en 1948 dans la maison familiale de son épouse

Officier de la Légion d'honneur

Croix de Guerre 14-18

Médaille de la Résistance

Sources : voir notamment, J. BOUR, "L'écho du Val de Gris", Mensuel, 16e année, n°5 août-septembre 1971

 

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(c) 02.12.98 - MAJ : 06/11/99