Les obsèques du général Carteret-Trécourt aux Invalides

mardi 10 février 1885

Le Temps, quotidien du 11 février 1885

" Les obsèques du général Carteret-Trécourt ont été célébrées aujourd'hui à midi aux Invalides.

A midi précis, le clergé procédait à la levée du corps (1). L'accès de la chapelle était rigoureusement interdit aux curieux ; les invités seuls ont pu y pénétrer.

Dans le sanctuaire, les fauteuils sont occupés par MM. le général Pittié et le commandant Dessirier (2), représentant la président de la République ; les généraux Saussier, le gouverneur de Paris, et Thomas, commandant de Place.

Dans le choeur, à gauche, se trouvent au premier rang MM. le général Lewal, ministre de la guerre ; l'amiral Peyron, ministre de la marine ; Félix Faure, sous-secrétaire d'Etat (3) ; le maréchal Mac Mahon ; tous les commandants de corps d'armée ; à droite, MM. Humbert, vice-président du Sénat ; Margaine, Casimir-Perier, Langlois, Warnet, chef d'état-major au ministère de la guerre ; puis dans la nef, les généraux de division présents à Paris, les membres des comités d'artillerie et des fortifications ; MM. les généraux Schneegans, commandant l'école supérieure de geurre ; Pellé, commandant l'Ecole polytechnique ; les députations de la cour de cassation, de la cour d'appel, des ponts et chaussées, de l'Université, de l'Institut ; les chefs de tous les régiments du 14e corps d'armée et de la garnison de Lyon ; des députations de tous les régiments de Paris, de Versailles et de Vincennes.

A côté des ministres, trois sièges sont occupés par MM. Massicault, préfet du Rhône ; Gailleton, maire de Lyon, et Drouin, secrétaire général du Rhône.

L'intérieur de la chapelle des Invalides offre un aspect unique : tout le long des galleries supérieures flottent les étendards pris à l'ennemi et conservés au musée ; de vastes écussons portent les noms des batailles auxquelles assista le général Carteret-Trécourt. Sur le dernier de ces écussons, nous lisons le nom de Froeschwiller ; ce fut pour le soldat que l'on enterre, la première défaite.

Au centre de l'église, le cénotaphe , orné de faisceaux de drapeaux tricolores, est gardé par vingt invalides armés de lances surmontées d'oriflammes tricolores ; à l'entrée de la voûte qui mène à la chapelle, quatre petits tambours, dont l'aîné peut avoir douze ans, exécutent, à des intervalle rapprochés, des batteries de deuil.

Au moment où l'on apporte le cercueil, huit invalides, qui sont de garde, forment la haie, leur petit sabre au poing.

Aussitôt le service terminé, on a conduit le corbillard, traîné par six chevaux, jusqu'à la porte de la grande cour des Invalides ; en même temps, deux pièces d'artillerie, placées à l'aile gauche du bâtiment, tiraient vingt et un coup de canon. Les commandants de corps d'armée ont formé le cercle autour de la voiture qui allait emporter la dépouille mortelle de leur camarade, et c'est au milieu d'un religieux silence que M. le général Wolf, ( le plus ancien des commandants de corps d'armée) commandant le 7e corps d'armée, a prononcé le discours (...) (suivant :)

" Monsieur le ministre, Messieurs,

Je remplis un devoir bien douloureux en venant rendre un dernier hommage, au nom des commandants de corps d'armée, à la mémoire de notre si regretté camarade, le général Carteret-Trécourt, car je pleure en même temps en lui un ami de plus de quarante ans.

Sa mort si brusque et si prématurée est un deuil pour l'armée entière, dont il était si connu, si apprécié et si aimé. Sa carrière militaire, en effet, fut des plus actives et des mieux remplies. Le général Carteret-Trécourt a passé trente ans de sa vie en campagne, en Afrique, en Italie, au Mexique, et dans la guerre contre l'Allemagne. Cinq fois il a versé son sang pour son pays, et chacune de ses blessures a été une page brillante de sa belle carrière.

A sa sortie de l'Ecole de Saint-Cyr, il fut envoyé en Algérie. C'était l'époque active de la conquête et dans les nombreux combats auxquels il prenait journellement part, il fut blessé grièvement d'un coup de feu, en donnant l'exemple d'une mâle intrépidité. A la suite de cette affaire, il fut fait chevalier de la Légion d'honneur. Il avait à peine vingt-cinq ans, et le premier de sa promotion, il eut la légitime fierté de voir briller sur sa poitrine l'étoile des braves.

A la bataille de Magenta, étant capitaine adjudant-major, il fut blessé une seconde fois d'un coup de feu, et il obtint la haute distinction, toujours si enviée, d'être nommé chef de bataillon au 1er régiment de zouaves.

Devant Puebla, il fit l'admiration de ses soldats d'élite par sa bravoure et son énergie, et là, il fut encore blessé grièvement par un éclat d'obus. Cité, pour ce fait, à l'ordre du corps expéditionnaire du Mexique, il fut nommé lieutenant-colonel ; deux ans plus tard, dans cette même campagne, il mérita une nouvelle citation pour s'être distingué au siège d'Oajaca.

Au début de la guerre contre l'Allemagne, il avait le grand honneur de commander le 1er zouaves, et il prit à la bataille de Frechviller une part des plus brillantes, qui lui valut sa nomination de général de brigade, et c'est en cette qualité qu'il fut blessé deux fois à Sedan, en se prodiguant pour contribuer à sauver l'armée du péril immense dans lequel elle était tombée.

Après la guerre, il obtint la faveur de retourner en Algérie, où il commanda successivement les subdivisions d'Orléansville et de Tlemcen. Dans les fonctions multiples qui lui incombaient, il rendit les services les plus utiles à la colonisation, à l'administration des indigènes, tout en s'occupant de la réorganisation et de l'instruction des troupes, avec l'activité patriotique qui animait tous ceux qui venaient d'avoir la grande douleur de s'être trouvés impuissants à défendre le sol national contre l'invasion étrangère.

Nommé général de division en 1875, les qualités d'administration dont il venait de faire preuve, jointes à sa valeur militaire, lui firent confier l'important commandement de la province de Constantine. Peu après, il eut à faire face à de graves évènements qui avaient surgi subitement dans le Sud de la province. Le général Chanzy en rendit compte en ces termes : "Le général Carteret a conduit avec beaucoup de vigueur, de calme et d'intelligence l'expédition difficile dirigée contre l'insurrection d'une partie des Zibans. La prise d'El-Arml est un honneur qui revient à lui seul, parce qu'il a su inspirer à ses troupes son ardeur et sa confiance. Il a payé de sa personne et donné l'exemple du véritable courage." - Cet éloge caractérise le général Carteret, non seulement tel qu'il s'est montré à El-Arml, mais tel qu'il a été dans tout le cours de sa carrière. Il n'eut jamais d'impatience ; il n'eut jamais de défaillance.

Ses remarquables services de guerre l'ont fait appeler en 1879 au commandement du 2e corps d'armée, puis après, à celui du gouvernement militaire de Lyon et au 14e corps, où il contribua si puissamment à l'achèvement de notre ligne de défense des Alpes, et au développement de l'instruction des troupes de forteresse.

Sa place était, dès lors, naturellement marquée au conseil supérieur de la guerre. Il en fut nommé membre en 1881, et s'y fit constamment remarquer par son esprit judicieux et sa grande expérience des choses de l'armée.

C'est ainsi que le général Carteret a tracé avec son sang les grandes étapes de sa carrière militaire, et que ses hautes capacités, ses rares qualités de coeur, l'ont élevé jusqu'au plus haut échelon de l'armée. L'esprit de respect, le sentiment du devoir, l'amour de la patrie, joints à une grande simplicité, à une insigne modestie, inspiraient sans cesse tous les actes de sa vie.

Ancien subordonné ne fut plus dévoué à ses chefs ; aucun chef ne fut plus paternel envers ses subordonnés. Son trait saillant fut une extrême bienveillance, qu'il savait rendre profitable au bon vouloir de tous, en se montrant constamment sévère pour lui-même, et en prêchant d'exemple en toute occasion, dans les petites choses comme dans les grandes épreuves.

Sa vie, toute consacrée au culte de la patrie, fut extrêmement laborieuse, mais elle fut aussi des plus heureuses. Dans tous les milieux où il a vécu, depuis le grade de sous-lieutenant jusqu'à celui de général en chef, nul ne s'est vu entouré de sympathies plus unanimes : c'est que nul ne fut plus correct en toutes choses ; et, en ce jour de deuil, aux regrets si profonds de ses compagnons d'armes, des officiers du gouvernement militaire de Lyon, du 14e corps et de la garnison de Paris, viennent se joindre certainement par la pensée ceux des officiers et soldats qui ont servi sous ses ordres et qui n'ont pas la consolation de lui rendre les derniers devoirs.

Adieu cher et si regretté ami ! Tu as dignement vécu ; tu as vaillamment accompli tes devoirs envers ton pays ; tu laisses derrière toi les plus beaux exemples de piété filiale, d'abnégation, d'esprit de sacrifice, d'attachement au drapeau, de toutes les qualités par lesquelles l'homme puisse s'honorer ; tu emportes la consolation que les jeunes générations qui nous suivent seront achever le relèvement de la France, notre chère patrie ; ton oeuvre est faite ici-bas et tu as rendu ton âme à Dieu avec la confiance et la sérénité d'une conscience pure. Je dépose sur ta tombe, au nom des commandants de corps d'armée, et de tes vieux camarades de promotion, qui étaient tous tes amis, la plus belle des couronnes qui puisse honorer ta mémoire ; elle est tressée des affections, des respects et des regrets de tous ceux qui t'ont connu. Adieu ! "

A peine M. le général Wolf avait-il achevé de parler que le défilé des troupes a commencé.

Il s'est produit, au début du défilé, un incident que tout le monde a remarqué : se tournant vers M. le maréchal de Mac-Mahon, qui était resté à quelques pas en arrière, M. le ministre de la guerre l'a prié de vouloir bien prendre la place d'honneur. Après s'être défendu un instant, M. le maréchal de Mac-Mahon a cédé devant l'insistance de M. le général Lewal et il est resté, debout entre les deux ministres, jusqu'à la fin du défilé.

A deux heures, le défilé était terminé ; M. le général Haillot, chef d'état major du 14e corps, et les officiers de Lyon qui l'avaient accompagné repartiront ce soir même ; ils assisteront, après demain, à un service funèbre qui sera célébré à Lyon en l'honneur du général Carteret-Trécourt, dont le corps a été déposé dans l'église des Invalides, pour être transporté demain matin à Rolampont, où aura lieu l'inhumation définitive. "

L'Union de la Haute-Marne du 14 février 1885

" Les obsèques du général Carteret-Trecourt ont eu lieu, mardi, à l'église des Invalides.

La veille, le corps, revêtu de l'uniforme de petite tenue, avait été placé, en présence des officiers d'ordonnance du général, dans un cercueil et transporté dans un caveau de la chapelle des Invalides, à l'entrée de laquelle se tient un invalide en armes et dont la grande porte est entièrement tendue de draperies noires avec des écussons portant les inscriptions :

Beni-Chougrans, 1845. - Magenta, 1859. - Puebla, 1863. - Oaxala, 1865. - Froeschwiller, 1870. - El Amri, 1876. - Et les initiales C. T. entrelacées.

Sur le cercueil on a déposé l'habit, l'épée et le chapeau du général défunt. Parmi les nombreuses couronnes, nous remarquons celles des anciens soldats du 3e zouaves, des officiers du 14e corps d'armée, des anciens soldats de Crimée et d'Italie.

A onze heures et demi du matin, les gardiens de la paix et deux détachements de la garde républicaine ont pris possession de l'esplanade ; les troupes sont arrivées quelques instants plus tard.

A midi précis, le clergé procédait à la levée du corps.

Dans le sanctuaire, les fauteuils sont occupés par MM. le général Pittié et le commandant Dessirier, représentant la président de la République ; les généraux Saussier, gouverneur de Paris, et Thomas, commandant de Place.

Dans le choeur, à gauche, se trouvent au premier rang MM. le général Lewal, ministre de la guerre ; l'amiral Peyron, ministre de la marine ; Félix Faure, sous-secrétaire d'Etat ; le maréchal Mac Mahon ; tous les commandants de corps d'armée ; à droite, MM. Humbert, vice-président du Sénat ; Margaine, Casimir-Perier, Langlois, Warnet, chef d'état-major au ministère de la guerre.

A côté des ministres, trois sièges sont occupés par MM. Massicault, préfet du Rhône ; Gailleton, maire de Lyon, et Drouin, secrétaire général du Rhône.

Aussitôt le service terminé, on a conduit le corbillard, traîné par six chevaux, jusqu'à la porte de la grande cour des Invalides ; en même temps, deux pièces d'artillerie, placées à l'aile gauche du bâtiment, tiraient vingt et un coup de canon.

Les cordons du poële étaient tenus par MM. les généraux Wolff, Galiffet, Schmitz et de Colomb, commandants de corps d'armée ; Lecointe, gouverneur militaire de Paris, et le vice-amiral baron Duperre.

Le char a été placé en travers de la grille d'honneur.

M. le général Lewal, ministre de la guerre, a alors pris la parole ; il a prononcé l'éloge funèbre du général Carteret-Trécourt.

Après le ministre le général Wolff a parlé au nom des commandants de corps d'armée.

Après avoir retracé la vie militaire du général Carteret, le général Wolff a ajouté :

" C'est ainsi que Carteret a tracé avec son sang les grandes étapes de sa carrière militaire, et que ses hautes capacités, ses rares qualités de coeur, l'ont élevé jusqu'au plus haut échelon de l'armée. L'esprit de respect, le sentiment du devoir, l'amour de la patrie, joints à une grande simplicité, à une insigne modestie, inspiraient sans cesse tous les actes de sa vie.

" Sa vie, toute consacrée au culte de la patrie, fut extrêmement laborieuse, mais elle fut aussi des plus heureuses dans tous les milieux où il a vécu, depuis le grade de sous-lieutenant jusqu'à celui de général en chef.

" Nul ne s'est vu entouré de sympathies plus unanimes : c'est que nul ne fut plus correct en toutes choses, et, en ce jour de deuil, aux regrets si profonds de ses compagnons d'armes, les officiers du gouvernement militaire de Lyon, du 14e corps et de la garnison de Paris, viennent se joindre certainement par la pensée ceux des officiers et soldats qui ont servi sous ses ordres et qui n'ont pas la consolation de lui rendre les derniers devoirs.

" Adieu cher et si regretté ami ! Tu as dignement vécu ; tu as vaillamment accompli tes devoirs envers ton pays ; tu laisses derrière toi les plus beaux exemples de piété filiale, d'abnégation, d'esprit de sacrifice, d'attachement au drapeau, de toutes les qualités par lesquelles l'homme puisse s'honorer,

" Tu emportes la consolation que les jeunes générations qui nous suivent seront achever le relèvement de la France. Ton oeuvre est faite ici-bas et tu as rendu ton âme à Dieu avec la confiance et la sérénité d'une conscience pure.

" Je dépose sur ta tombe, au nom des commandants de corps d'armée, et de tes vieux camarades de promotion, qui étaient tous tes amis, la plus belle des couronnes qui puisse honorer ta mémoire ; elle est tressée des affections, des respects et des regrets de tous ceux qui t'ont connu. Adieu ! "

Après ce discours a commencé le défilé.

Il s'est produit à ce moment un incident que tout le monde a remarqué ; se tournant vers M. le maréchal de Mac-Mahon, qui était resté à quelques pas en arrière, M. le ministre de la guerre l'a prié de vouloir bien prendre la place d'honneur. Après s'être défendu un instant, M. le maréchal de Mac-Mahon a cédé devant l'insistance de M. le général Lewal et il est resté, debout entre les ministres de la guerre et de la marine jusqu'à la fin du défilé.

A deux heures tout était terminé. Le corps, descendu d'abord dans les caveaux de l'église, en a été retiré le soir, à minuit, et transporté à la gare, d'où il a été dirigé sur Rolampont "

L'Echo de la Haute-Marne du 14 février 1885

" Les obsèques du général de division Carteret-Trecourt, gouverneur militaire de Lyon, commandant le 14e corps d'armée, membre du conseil supérieur de la guerre et du comité de défense et grand officier de la Légion d'honneur, ont été célébrées mardi, à midi, à l'hôtel des Invalides, avec beaucoup d'éclat.

La grande porte d'entrée et la porte de la cour d'honneur étaient tendues de noir. La petite chapelle était ornée de drapeaux et d'écussons.

Le char funèbre, tout lamé d'argent, portant trois drapeaux tricolores à chaque angle, stationnait dans la cour intérieure, sous la garde de deux pelotons d'invalides, armés de lances cravatées de crêpes.

Dans le sanctuaire, les fauteuils ont été occupés par MM. le général Pittié et le commandant Dessirier, représentant le président de la République, les généraux Saussier, gouverneur de Paris, et Thomas, commandant de Place.

Dans le choeur, à gauche, se trouvent au premier rang MM. le général Lewal, ministre de la guerre ; l'amiral Peyron, ministre de la marine ; Félix Faure, sous-secrétaire d'Etat ; le maréchal Mac Mahon ; tous les commandants de corps d'armée ; à droite, MM. Humbert, vice-président du Sénat ; Margaine, Casimir-Perier, Langlois, Warnet, chef d'état-major au ministère de la guerre ; puis, dans la nef, les généraux de division présents à Paris, les membres des comités d'artillerie et des fortifications ; MM. les généraux Schneegans, commandant l'école supérieure de geurre ; Pellé, commandant l'Ecole polytechnique ; les députations de la cour de cassation, de la cour d'appel, des ponts et chaussées, de l'Université, de l'Institut ; les chefs de tous les régiments du 14e corps d'armée et de la garnison de Lyon ; des députations de tous les régiments de Paris, de Versailles et de Vincennes.

A côté des ministres, trois sièges sont occupés par MM. Massicault, préfet du Rhône ; Gailleton, maire de Lyon, et Drouin, secrétaire général du Rhône.

Après la cérémonie religieuse, le corps a été placé sur le char et amené à l'entrée de l'Hôtel. Les cordons étaient tenus par les plus anciens commandants de corps d'armée : MM. Wolff, de Galliffet, Saussier, Schmitz, de Collomb, et par le vice-amiral baron Duperré. En même temps, le canon tonnait sur la berge.

Devant la grille, M. le général Lewal, ministre de la guerre, a dit adieu, au nom de l'armée, au vaillant soldat, et le général Wolff a pris la parole, au nom des commandants de corps d'armée, pour retracer la vie du défunt.

Puis est venu le défilé : quatre régiments d'infanterie, les 4e, 5e, 28e, 131e (...) "

(1) La messe fut célébrée par l'abbé Cassan de Florac, curé de la paroisse. On y entendit des chants composés par Renard et interprétés par la maîtrise.

(2) Un aide de camp du président de la République

(3) Félix Faure, alors sous-secrétaire d'Etat au ministère de la marine et des colonies

N.B. Etaient aussi présents ce jour là aux obsèques : MM. les généraux Davoust et Forgemol, Grévy, Sumpt, gouverneur des Invalides, les généraux Février, de Courcy, Boulanger, Cornat, Billot, Berge, Jany, Schmidt, de Bussy, Arnoux, Salançon, Lamy, Rousseaux, secrétaire général de la grande chancellerie, représentant le général Faidherbe. La famille du défunt était représentée par les familles de Mmes Colas et Thévenot, soeurs du défunt, et par les membres de la famille Carteret-Trécourt.


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(c) 16.10.2001 - MAJ : 17/10/01